Franck Aria est le troisième enfant d'une famille tardivement bourgeoise de la banlieue ouest de Paris. Enfance heureuse et turbulente dès sa naissance en août 1963 : illuminations bretonnes en été dans la maison de sa grand-mère paternelle, joies jurassiennes en hiver chez l'oncle maternel, et, pour le reste, vastes saisons parisiennes. Goût précoce pour Dieu, la nature, le football, les mathématiques et la musique.
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Olivier Chavanon manie en règle générale les mots des sciences humaines quand il écrit : après un doctorat en sociologie, il est devenu enseignant-chercheur à l’université de Savoie. Une partie de son métier, lorsqu’il n’est pas en cours avec ses étudiants, consiste à publier ses travaux sous forme d’ouvrages ou d’articles scientifiques.
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Après quelques années à s’essayer à une multitude de métiers et à suivre les cours des Beaux-Arts d’Angers, Patrick Corrand se rend à Paris où il obtient rapidement un atelier à la Cité International des Arts. Au gré des commandes qu’on lui passe, l’avenir lui semble en bonne voie, jusqu’à ce que l’institution lui signifie la nécessité de laisser sa place à d’autres artistes. Suivra une longue période durant laquelle il œuvrera en qualité de décorateur sur des plateaux télé pour se refaire une santé financière, mais sans jamais renoncer à la peinture, qu’il pratique dans un atelier en compagnie d’une douzaine d’artistes, ni à l’écriture, qui est entrée dans sa vie. Il vit depuis 2005 entre Angers, Nantes et le Mans, sans jamais se départir d’un pinceau ou d’un stylo.
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Une légende médiévale prétend qu'avant sa naissance Olivier Courtois (dont le prénom n'était pas encore officiel) gravait déjà des hiéroglyphes sur la paroi utérine maternelle. Personne ne les déchiffra jamais : révélaient-ils l'avènement d'un homme au destin extraordinaire ?
Pourtant le jeune Olivier, né à Bordeaux en 1968, puis exfiltré vers Marseille par des parents agents secrets au service de Sa Majesté, fut un garçon comme les autres. Parcours scolaire sans éclat ni chaos, études juridiques sans foi ni loi. La moyenne partout. Ni plus ni moins.
La prophétie embryonnaire n'était-elle qu'une supercherie ?
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Je suis né à Saint-Étienne le 27 février 1985, d’un père médecin généraliste (anarcho-syndicaliste) et d’une mère conseillère juridique (communiste révolutionnaire). Ma sœur Julie m’avait précédé le 15 novembre 1980.
Jamais je n’ai vu de bibliothèque privée aussi pourvue que celle de mes parents, mais il serait faux de dire que j’ai toujours voulu être écrivain : entre cinq et douze ans, je me suis imaginé peintre, dessinateur de BD, sculpteur, mathématicien, et j’ai même tâté un peu de sport (sic). Seule constante : la mégalomanie.
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Née à Buzias, en Roumanie, Rodica Draghincescu représente la "génération 90", une génération d’écrivains roumains anticonformistes, issue de la chute du régime de Ceausescu.
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Stephan Ferry naît dans les bois, l'an 1970. En cadeau, il reçoit un couteau et un dictionnaire. Il garde partout avec lui le premier, grâce auquel il s'est inventé un monde de trappeurs et de vies singulières ; il a rangé le second dans un sac pour ne pas l'abîmer plus. Les forêts vosgiennes lui inspirent ses premiers écrits ; elles sont aussi le théâtre de ses débuts photographiques.
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Antiquaire, créateur de chaussures, costumier pour le cinéma, historien du vieux chiffon et dandy patenté, Erwan de Fligué n’est pas assez âgé pour avoir tutoyé la reine Victoria. Il n’est même pas anglais et, d’après ses propres dires, n’a jamais tué personne. Enfin… jamais complètement. Nous ne lui en tiendrons pas rigueur.
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Après avoir successivement été (avec plus ou moins de réussite et plus ou moins longuement) : installateur de cuisines, professeur de français, cuisinier, nettoyeur de machines industrielles,scénariste, assistant de rédaction, caissier, créateur de couvertures, disquaire, script-doctor, formateur en dramaturgie, Éric Gilberh est aujourd’hui – temporairement – libraire.
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Lui-même maître nageur pendant plusieurs années dans les piscines de Toulouse, où se déroule l’action du maître noyeur, Bruno Giroux (B.E.E 2 natation, les initiés comprendront) a un parcours atypique.
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J’écris parce que je n’aime pas faire le ménage, et qu’écrire est moins salissant que peindre ou modeler de l’argile. En plus, tout est bien disposé dans la boîte magique de l’ordinateur, même pas besoin de gomme, pas de ratures, pas de papier chiffonné, je peux manier et remanier à l’infini si ça me chante. Mais je m’arrête toujours avant l’infini. C’est peut-être ça qui est dommage.
J'écris parce que je suis malade. Le symptôme de base, c'est créer, fabriquer un truc à partir de rien, de presque rien, de particules de matière négligeables et communes.
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Christophe Léon est né le 2 avril 1959 à Alger. Après une enfance tropézienne, il s'adonne à de multiples activités : études aux Beaux-arts, joueur professionnel de tennis, appareilleur en orthopédie, gérant de sociétés, « artiste » peintre. Il se consacre depuis 2002 à la littérature sous toutes ses formes.
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Frédéric Mouchet, né en 1966 à Bordeaux, a grandi à Pau, fait ses études de médecine à Bordeaux, appris la chirurgie à Montpellier, et travaillé aujourd’hui à Toulouse. Le Manuscrit trouvé à Pau est son deuxième roman après La Soupe au formol, en 2010. Son goût pour les récits en alexandrins, un genre auquel son nouvel opus rend largement hommage, lui vient durant ses années de chirurgie à la faculté de Montpellier, où ils sont traditionnellement clamés en diverses occasions festives par étudiants et professeurs, encore aujourd’hui.
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À l'instar d'un Henry Miller et de sa "Société Cosmo- démonique du Télégraphe", Philippe Rousseille a été conseil juridique et fiscal avant de devenir Directeur Général des sociétés qui l'employaient.
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Mi-février 2012, j'ai eu beau fredonner avec allégresse “Sweet Little Fifties”, je n'ai jamais reçu de carton d'invitation pour la party dans les jardins de la Maison Blanche. Rien. Que dalle. Nada ! Un oubli de Barack, qui ne me connaît peut-être pas. Avant d'échanger nos adresses, on aurait pu comparer notre adresse sur son terrain privé. Le basket, c'est quand même notre passion de jeunesse. En revanche, je ne suis pas certain qu'il aime autant que moi dévorer les grands espaces blancs, tirer des courbes dans la poudreuse, marcher en solitaire jusqu'en haut des hauteurs, du côté de mes Alpes, du côté de Belledonne par exemple.
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Philippe Zaouati est banquier de profession. Osons le mot : c’est quasiment un golden boy. Élevé au biberon des mathématiques, des statistiques, de l'économie et de la théorie financière, il a gravi les échelons du monde de la gestion d’actifs jusqu’à devenir cadre dirigeant d’une grande banque française. Un monde où il tente de répondre à la question : comment gérer au mieux l’argent des autres ?
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